La qualité de l’air, une priorité pour Ecolo !

L’étude rendue publique par Greenpeace ce matin confirme combien il est urgent d’agir pour améliorer la qualité de l’air sur les voiries régionales menant au centre de Namur, près des écoles et dans certains quartiers dont la configuration ne favorise pas la circulation de l’air.

« Grâce aux mesures initiées par Ecolo, il y a aujourd’hui 5 fois plus de cyclistes dans les rues de Namur qu’en 2007. Ça représente des tonnes de CO2 et de particules fines en moins chaque année. C’est une plus-value énorme pour la qualité de l’air des Namurois et cela démontre qu’on peut mener une politique efficace sur cet enjeu de la qualité de l’air. Il faut aujourd’hui aller plus loin ! » explique Patricia Grandchamps Echevine de la Mobilité.

Face aux constats posés, Ecolo Namur s’engage :
  • à poursuivre sa politique de mobilité alternative et d’un meilleur partage de l’espace public : en développant  l’usage du vélo, les ramassages scolaires à pied, le développement des parkings relais en dehors de la corbeille, en créant des sites propres pour les bus. L’objectif est moins de voitures dans le centre-ville et dans les quartiers pour une meilleure qualité de l’air ;
  • à limiter la présence des voitures dans les rues menant aux écoles en concertation avec les directions et les parents d’élèves. Cela doit s’accompagner de différentes mesures : sensibilisation des parents, décalage des horaires, amélioration des cheminements pédestres et cyclistes, …

Ecolo exige également de la Région wallonne qu’elle prenne des mesures afin de réduire le trafic de poids lourds sur les rues régionales où il cause d’importantes nuisances aux riverains (Avenue Reine Astrid et à Marche-les-Dames, par exemple).

A l’initiative d’Ecolo, Namur va également se doter d’outils permettant de mesurer la qualité de l’air au quotidien avec des possibilités d’actions concrètes à la clef. Dans le cadre de la mise en place du système de transport intelligent (STI), des capteurs seront installés sur les grands axes et dans le centre avec des données partagées en open data. Ce type de mesures, comme la future station de la place Maurice Servais, pourrait permettre la mise en place de zones « basse émission » afin de faire respirer les quartiers qui souffrent aujourd’hui de la pollution de l’air.

« Les premières victimes de la pollution de l’air sont généralement plus faibles d’entre nousC’est notre responsabilité de chercher des solutions concrètes pour protéger leur santé et leur permettre de vivre en sécurité. Cela nécessite des changements fondamentaux, qui doivent être élaborés avec les parties prenantes, qu’il s’agisse de la manière de se nourrir, de se déplacer ou de se chauffer. Conduire à ces changements pour une ville de Namur + verte, + solidaire et + conviviale, est plus que jamais notre priorité », conclut Philippe Noël, tête de liste Ecolo.