Henri Michaux, Deng Xiao Ping et la fierté

Cher-e-s vous,

Déclarations tonitruantes, promesses démesurées, débauche de papier, utilisation lourde des réseaux sociaux…. C’est manifeste, les élections approchent…

Vous connaissez probablement Henri Michaux (un poète namurois ! 1899 – 1984) qui, dans « La Ralentie » écrit : « Avec une doublure de canari, ils essayaient de me tromper. Mais moi, sans trève, je disais «Corbeau ! Corbeau ! ». Ils se sont lassés ».

Ce mail électoral, le seul que vous recevrez de ma part, est destiné à vous dire brièvement – et sans doublure de canari- de quoi je suis fier dans ma longue collaboration avec ECOLO, comme membre actif depuis les années ’90, comme conseiller communal (2003 -2012) et comme attaché, puis chef de Cabinet de l’échevin Arnaud Gavroy, de 2013 à aujourd’hui.

Liste non exhaustive !

La rénovation du Caméo et la ré-ouverture du cinéma d’art et d’essai ; la rénovation du site des Abattoirs et sa ré-affectation en centre culturel et en bédéthèque ; la rénovation, toujours en cours, de la Citadelle (restauration des murailles, Centre du Visiteur, éclairage patrimonial led, économe en énergie…) ; les travaux d’isolation dans la centaine de logements gérés par la Régie foncière, entraînant des économies importantes pour les locataires… et pour l’environnement !

3 octobre 2018 : installation de l’aire de jeux sur le site des Abattoirs

Sur des terrains de la Régie foncière : la ré-organisation complète du potager collectif de Salzinnes (Val St Georges) où 60 familles cultivent une parcelle sans pesticides ; la création du potager collectif de La Plante.

Dans les outils urbanistiques : le Schéma de structure communal, qui notamment bloque l’éparpillement urbain dans les campagnes ; le règlement protégeant les villas mosanes ; le Schéma directeur de Bomel – Saint-Servais.

Dans les projets déjà bien avancés : le développement (public) du site des Casernes, en centre-ville ; l’encadrement urbanistique du développement (privé) du site d’Asty-Moulin à Saint-Servais ; l’Enjambée, passerelle cyclo-piétonne reliant Jambes et Namur.

Voilà quelques-uns des dossiers initiés et gérés par Ecolo dans la majorité communale, menés à bien dans des délais raisonnables.

Sans polémiques inutiles, on ne peut pas en dire autant de certains autres mandataires : nos piscines communales sont aussi souvent fermées que nos centrales nucléaires, le futur musée archéologique, dont le chantier a débuté en 2010, n’est pas près de s’achever et fera lui-même bientôt partie des vestiges archéologiques namurois, la police de proximité est absente du terrain, sauf pour des tâches administratives, le saupoudrage de subsides sportifs – pour faire plaisir à de nombreux amis- est l’indication d’une incapacité à mettre sur pied un plan cohérent d’ensemble, etc… sans parler de la destruction programmée de bâtiments Art déco comme l’église St Symphorien de Jambes.

Mais en démocratie, il faut composer, ce qui risque de transformer notre système démocratique en un interminable statu quo, avec les omniprésents vieux partis fin 19e siècle, début 20e : libéraux, chrétiens, socialistes, marxistes…. On voit où cela nous amène : une planète exsangue, qui consomme plus que ce qu’elle produit, des montagnes de déchets plastiques et nucléaires, des conditions de vie qui se dégradent, une biodiversité en chute libre et un climat qui devient fou.

J’ose donc vous citer une phrase attribuée à Deng Xiao Ping (1904-1997) : « Ceux qui occupent les wc sans réussir à chier doivent laisser leur place »

Pour faire comprendre à ces constipés qu’il est temps de céder leur place, le vote pour ECOLO est judicieux, sans nier qu’il y a parfois de bonnes choses à prendre ailleurs car, comme on le dit à Bomel au sujet des politiques : « Il ne faut pas jeter la pierre avec le bébé du bain » J même si « leur caniveau intellectuel est très bas » J

Programme ECOLO sur www.ecolonamur.be onglet « programme ».  Vos commentaires, sarcasmes et encouragements à grawezm@gmail.com

A votre service,

Michel Grawez, 3 octobre 2018

Oserais-je un ps ? Je termine par une dédicace à l’échevin, tant de fois critiqué à tort et à travers, mais qui a sans doute le meilleur bilan de cette législature communale : Arnaud, remercie la personne qui te critique car, prisonnière de sa propre jalousie, elle ne fait que t’admirer.