Vie politique : conseil communal du 17 janvier 2023

1. CPAS : approbation du budget 2023 #Social #Durable

Lors de la présentation du budget du CPAS, notre conseillère Patricia Grandchamps prend la parole :

« L’année 2023 sera la quatrième année au cours de laquelle le CPAS doit assumer les conséquences sociales d’une crise qui s’ajoute aux autres et cela, en surplus de tout le travail social essentiel qu’il réalise quotidiennement. Après le covid, les inondations, l’accueil des réfugiés ukrainiens, c’est la crise énergétique et les coûts qu’elle représente pour les citoyennes et citoyens qui seront au cœur de l’action du CPAS durant cette nouvelle année.

Les équipes sont épuisées mais elles font face à cette nouvelle situation d’urgence sociale et la gèrent avec tout le professionnalisme qu’on leur connait. Le groupe ECOLO tient vivement à remercier tous les agent·es du CPAS et des services sociaux de la Ville, de première ligne mais aussi les services administratifs et d’appui.

Le CPAS, comme toutes les autres institutions publiques, n’est pas épargné par les impacts de cette crise sur ses propres finances. Les surcoûts auxquels il doit faire face sont très importants. Notre Président, Philippe Noël a choisi la voie de la responsabilité. Le budget du CPAS de Namur le prouve ; il est à l’équilibre et c’est un exercice des plus périlleux.

Nous le savons, c’est aussi à la Ville et à sa dotation financière complémentaire que nous le devons. Avec cet effort financier, la Ville réitère sa volonté d’être une ville solidaire envers tous les Namurois et Namuroises et les plus vulnérables en particulier. Le groupe ECOLO s’en réjouit.

Cet appui financier n’a pas empêché le CPAS de participer à l’effort financier. Au CPAS, on n’a pas fermé les yeux sur les difficultés et on ne reportera pas la charge financière due à cette nouvelle crise sur les générations à venir et les dirigeants de demain quels qu’ils soient. Cet exercice délicat a été réalisé main dans la main avec son administration.

Malgré les contraintes, le budget qui nous est présenté est avant tout un budget véritablement SOCIAL car, à Namur :

– Les missions sociales essentielles que gère le CPAS, qu’elles soient légalement obligatoires ou complémentaires, seront maintenues ;

– Il n’y aura pas de perte d’emploi. C’est aussi essentiel compte tenu de la charge de travail plus conséquente des agents sociaux ;

– La Cellule « Energie » sera davantage soutenue, elle qui est particulièrement impactée par les sollicitations relatives aux problématiques énergétiques ;

– Et au-delà de cela, de nouveaux services aux citoyennes et citoyens seront même mis sur pied. Citons, à titre d’exemple la création d’un espace d’accueil pour les victimes de violences intrafamiliales et l’ouverture de la maison du logement.

Ce budget est également DURABLE car il prévoit de nombreuses mesures pour réduire la consommation d’énergie de l’institution et donc de la pollution. Il s’agit par exemple du placement de panneaux photovoltaïques, de l’installation d’un système d’éclairage innovant et moins gourmand ou d’outils visant à améliorer la mobilité des travailleurs.

Vous l’avez compris, le groupe ECOLO votera ce budget avec conviction car il permettra au CPAS d’assurer pleinement son rôle de soutien aux personnes les plus fragiles. Et nous savons qu’il y en a hélas davantage chaque jour ; à Namur aussi.

2. Immeubles inoccupés #PolitiqueSociale

Deux dossiers importants portés par Philippe Noël lors du Conseil de ce mardi soir dans le cadre de la lutte contre les logements inoccupés :

  • Une première action en cessation à Namur !

L’action en cessation est le dernier recours face à des propriétaires qui ne réagissent pas aux différentes démarches et mains tendues initiées par la Ville de Namur pour permettre que des biens ne restent pas inoccupés et inactifs sur le marché locatif ou acquisitif. L’objectif étant de répondre efficacement à cette problématique au profit des personnes en recherche d’un logement.

  • Echange de données relatives aux consommations de biens présumés inoccupés (sur base de la consommation d’eau et d’électricité) :

Le Conseil communal a acté l’adhésion à la dynamique proposée par la Région Wallonne ordonnant aux gestionnaires des réseaux de distribution de communiquer, au moins une fois par an à un agent certifié, la liste détaillée des logements présents sur le territoire namurois pour lesquels la consommation d’eau ou d’électricité est inférieure à la consommation minimale fixée par le Gouvernement Wallon, à savoir 15 m³ d’eau et 100 kW d’électricité sur une période d’un an. Cela permettra de constater le maintien d’un logement inoccupé sans justification, mais également d’éventuelles situations d’insalubrité ou de détresse sociale.

3. Zone de stationnement pour trottinettes : une solution simple pour rendre les trottoirs aux piétons ? #MobilitéDouce #VivreEnsemble

C’est à nouveau l’une de nos conseillères Patricia Grandchamps qui interpelle le Conseil et amène une idée concernant les trottinettes :

« Les trottinettes offrent une belle solution de mobilité. Bien organisé, ce mode de déplacement est un avantage pour une ville. Il contribue à une mobilité plus douce, plus active et moins polluante.

Cela a déjà été évoqué au sein de ce Conseil communal, il est toutefois nécessaire de cadrer leur usage. En effet, celles-ci peuvent parfois nuire aux autres usagers de la voie publique. Nous pensons particulièrement aux piétons qui sont les plus vulnérables.

Des mesures ont déjà été prises mais il arrive encore hélas que des trottinettes soient abandonnées anarchiquement sur les trottoirs ne laissant aucune chance à des piétons d’emprunter ceux-ci, ce qui est particulièrement inconfortable et dangereux pour les enfants et les personnes à mobilité réduite. Fréquemment aussi, des trottinettes sont stationnées sur les emplacements destinés aux vélos alors qu’ils ne sont déjà pas assez nombreux. Je profite néanmoins pour souligner que le groupe ECOLO se réjouit qu’il soit prévu d’en placer davantage et notamment des box-vélos sécurisés.

Des communes bruxelloises créent actuellement des zones de stationnement spécifiques pour les trottinettes. Il s’agit simplement de marquer au sol avec de la peinture ces endroits de manière claire ; créer des carrés dans lesquels les trottinettes devraient se stationner. Namur pourrait s’inspirer de cette nouvelle expérience.

Voici deux pistes pour choisir les endroits :

  1. Examiner particulièrement la limite des zones d’utilisation des trottinettes (on sait que les trottinettes ne peuvent pas sortir d’une zone définie). Je pense par exemple à La Plante où une dizaine de trottinettes se garent régulièrement devant l’école en entravant le passage pour piétons et le stationnement des vélos.
  2. Dans le centre-ville, ces espaces peuvent même être créés sur la voirie désormais en zone 20 et ainsi constituer un levier qui contribuera à ce que les automobilistes respectent cette limitation de vitesse.

Au-delà de la sécurité qu’offriraient ces zones de stationnement aux piétons, cette mesure pourrait également être utile pour les utilisateurs qui sauront où garer leur engin et aussi où en trouver.

Le groupe ECOLO considère qu’installer ces zones de stationnement pour trottinettes est une solution facile et peu couteuse pour offrir à tous les usagers (piétons, cyclistes et utilisateurs de trottinettes) toute la sécurité et le confort qu’ils et elles méritent.

Ma question est simple : Namur va-t-elle installer des zones de stationnement pour trottinettes dans le centre-ville et en périphérie ? Si oui, dans quel délai pourraient-elles être concrétisées ? »

–> OUI franc du Bourgmestre ! [pour la perspective du printemps]