Végétalisation de la Confluence: 30 arbres, 112 arbustes, 13.953 vivaces et bulbeuses, 2.370 graminées

Ce jeudi 25 novembre, à l’aube, 30 arbres et 112 arbustes sont arrivés sur le site de la Confluence à Namur. Un convoi exceptionnel pour une plantation de grande ampleur. En effet, la végétalisation des parterres de la Confluence est en cours !

La période n’a pas été choisie au hasard puisque le mois de novembre marque le début de la saison la plus propice pour effectuer des plantations et assurer ainsi leur bon développement.

Les arbres et arbustes qui prendront bientôt racine sur l’esplanade de la Confluence sont pour la plupart indigènes et mellifères (c’est le cas du noisetier, du châtaignier, du cornouiller mâle, de la valériane et du géranium vivace). Leur choix résulte d’une volonté de renforcer la biodiversité en ville : « L’ensemble des plantations et le caractère dense créé par ces différentes strates de végétation va créer un petit écosystème sur le site et ainsi amener la nature en ville comme le souhaite la Ville de Namur mais également bon nombre de citoyen·ne·s », confirme Charlotte Mouget, échevine de la Transition écologique, en charge des Espaces verts et de l’Environnement à Namur. La volonté est d’offrir un aspect esthétique et naturaliste à l’espace avec la présence, outre les essences déjà citées, de l’érable champêtre et du charme.

Un aspect esthétique et naturaliste

Côté Nord, l’esplanade sera composée de grands massifs étagés (arbres, arbustes et plantes basses). Au Sud, l’esplanade est bordée de gradins en vagues, qui invitent à rejoindre les quais de Meuse, avec la présence d’une végétation basse (graminées, vivaces et sedums), assurant ainsi un lieu de transition entre l’esplanade, la Citadelle et les quais de Meuse. De l’autre côté de la rive, le square de la Francophonie récemment végétalisé fait écho aux plantations de la Confluence.

La Confluence abrite ainsi 13.953 vivaces et bulbeuses et 2.370 graminées. On y retrouvera perce-neiges, géranium, pervenches, jacinthes, épilobes, valériane… de même que des plantes vivaces : stipa, sedum, sauge des prés… Le choix des essences permettra aux lisières de l’esplanade de conserver un attrait tout au long de l’année avec des couleurs, des senteurs qui varieront au fil des saisons.

Un espace de rencontre et de transition

Les plantations résultent d’un véritable besoin de nature en ville et doivent donc répondre tant à des objectifs environnementaux qu’esthétiques. En termes de biodiversité, elles forment des lieux de rencontre et de transition entre deux milieux : naturel et urbain.

Les essences ont été sélectionnées pour leur résistance à la sécheresse ainsi qu’aux météos extrêmes et aux écarts importants de température que la Belgique peut connaître. Il fallait également trouver des essences acceptant les sols peu profonds pour les plantations situées au-dessus du parking sous-terrain de la Confluence.

Cette végétation abondante permettra de lutter, en période de canicule, contre la formation d’ilot de chaleur urbain en apportant ombre et fraîcheur à l’espace et, en cas de forte pluies, freinera le ruissellement des eaux. La présence de nombreux arbres présente également un atout pour la qualité de l’air en ville, « car ils sont des filtres naturels qui absorbent les polluants et purifient l’air », précise l’échevine de l’Environnement.