Parc urbain en cœur de ville : début des travaux !

Les bâtiments de l’ancienne Haute École Albert Jacquart, situés rue des Dames Blanches, ne feront bientôt plus partie du paysage namurois. Les travaux de déconstruction et d’assainissement débuteront le 5 juin prochain.

S’en suivra le réaménagement du site avec la création d’un parc urbain naturel et végétalisé de 7.100 m2, véritable lieu dédié à la biodiversité et à la détente dans le centre-ville de Namur !

Déconstruction et démolition des anciens bâtiments

Le vaste projet de végétalisation du centre-ville namurois se concrétise avec l’annonce du début des travaux du futur parc urbain annoncé rue des Dames Blanches à Namur.

En effet, la SPAQuE – Société Publique d’Aide à la Qualité de l’Environnement – débutera ses travaux prochainement. Le chantier, d’une durée de 200 jours calendrier, consistera à la déconstruction et à la démolition de l’ensemble des bâtiments et structures présents ainsi qu’à la dépollution et l’assainissement des sols.

S’en suivra ensuite la phase de réhabilitation du site – avec modification du relief du sol – qui permettra l’aménagement d’un parc urbain, véritable poumon vert en plein cœur de ville.

La fin des travaux est annoncée pour fin 2023, voire début 2024.

Déconstruire et dépolluer

Ces travaux d’assainissement sont nécessaires étant donné la pollution du site : remblais historiques, anciennes citernes à mazout, etc.

Par étapes, les travaux réalisés par la SPAQuE porteront sur :

  • Ramassage et évacuation de tous les déchets dangereux et non dangereux, y compris les citernes, cuves, générateur.
  • Déconstruction des bâtiments (anciens bâtiments de l’école ainsi que les autres fondations et massif existants), des dalles, des fondations en béton et autres revêtements de sols intérieurs ou extérieurs ainsi que des murs d’enceinte du site (certains seront seulement diminués).
  • Déconstruction de tous les impétrants présents sur le site (exceptés ceux conservés à la demande de la Ville de Namur).

 

Intervention au niveau des sols

La SPAQuE clôturera ses travaux par le pré-aménagement du terrain en vue d’accueillir les futurs aménagements, avec des terrassements plus profonds au niveau des arbres pour assurer leur développement ainsi que la création de talus pour vallonner l’espace.

Après la démolition des bâtiments et le désasphaltage, une couche de terre saine sera mise sur l’ensemble du site.

Points d’attention portés sur les désagréments liés au chantier

Bien sûr, des mesures sont mises en place pour lutter contre les désagréments du chantier.

Un dispositif de lutte contre les poussières occasionnées (dispositif d’aspiration, arrosage des matériaux et pistes, clôture de type brise-vent, mise en place de brumisateurs…) est prévu.

Quant au bruit, le niveau sonore sera régulièrement contrôlé. La vitesse des camions sera limitée en agglomération et aux abords du site, des moteurs électriques seront utilisés tant que faire se peut pour les installations de chantier…

Le site ainsi que les accès et alentours seront également sécurisés. L’accès au site sera formellement interdit aux riverains, riveraines et des déviations piétonnes seront mises en place pour éviter de circuler à proximité du chantier en cours.

Ouverture du parc fin 2024

Le chantier d’aménagement du parc urbain pourra débuter une fois le chantier de la SPAQuE terminé, à savoir à la fin du second semestre 2023, voire au début de l’année 2024.

Ces travaux de réaménagement dureront environ 1 an. L’ouverture officielle est dès lors attendue pour la fin de l’année 2024 !

Un nouvel espace convivial et végétalisé

Dans ce nouvel espace convivial et végétalisé de 7.100 m2, on retrouvera une part importante d’espaces verts avec 66 arbres d’espèces indigènes et horticoles. Ils s’épanouiront aux côtés de 2.450 arbustes, 6.550 vivaces ainsi que 86m2 de prairies fleuries et bulbes.

On y retrouvera également une zone humide inspirée de jardins de pluie avec une emprise au sol de 150 m2. Elle sera alimentée en eau pluviale et végétalisée. Sa conception permettra à l’eau de s’infiltrer en partie dans les sols, rendant sa gestion complètement naturelle.

 

Le parc accueillera également une fontaine sèche au niveau du jardin du Maïeur ainsi qu’une fontaine à boire dans la zone pic-nic, une plaine de jeu « naturelle » de 255 m2 avec uniquement des jeux en bois, de la végétation et un revêtement amortissant en copeaux. Enfin, on retrouvera également :

 

  • 1 préau : zone couverte avec bancs et tables intégrés à la structure portante
  • 4 tables de « pic-nic » en bois et acier corten
  • 14 bancs PMR en bois et acier corten
  • 5 arceaux vélos type Ville de Namur
  • 3 poubelles compactrices à énergie solaire avec tri des déchets

 

Adapter le territoire aux changements climatiques

« Nous nous réjouissons de pouvoir offrir un véritable poumon vert en cœur de ville aux riverains et riveraines. Aujourd’hui, c’est encore un terrain de 7.100m² bétonisé et pollué, inaccessible à la population. Demain, on retrouvera un parc entièrement végétalisé et aménagé, véritable espace de détente et de rencontres. C’est un grand pas en avant pour la biodiversité ainsi que le bien-être en ville », souligne Charlotte Mouget, première Échevine en charge de la Transition écologique à Namur.

De plus, cet espace vert adapté aux changements climatiques rafraîchira l’air ambiant lorsqu’il fera trop chaud et absorbera le surplus d’eau en période de fortes pluies.

Ce parc représente une opération inédite en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un projet rendu possible grâce au soutien de la Wallonie à travers la Politique Intégrée de la Ville (PIV). La Politique Intégrée de la Ville consacre 8.450.000 € à la végétalisation du centre-ville dont 5.850.000 € pour l’acquisition et l’aménagement de ce parc urbain.

Appel à idées pour le nom définitif du parc

Prochainement, la Ville lancera un appel à idées aux citoyens et citoyennes afin de trouver le nom officiel de ce nouveau parc urbain !

Infos à suivre sur www.namur.be.